Après le tumultueux week-end, la start-up OpenAI, célèbre pour le développement de ChatGPT, se trouve plongée dans un chaos croissant. L’incertitude règne sur le devenir de l’entreprise.
La situation d’OpenAI au matin du mardi 21 novembre est en constante évolution. Après un week-end marqué par des rebondissements, notamment le licenciement surprise de son charismatique patron, l’entreprise semblait sur le point de trouver une résolution chez Microsoft. Cependant, 90 % des employés menacent désormais de rejoindre le géant américain.
Les négociations se sont poursuivies tout au long de la nuit avec le conseil d’administration d’OpenAI.
Pourquoi ces négociations ? Elles visent le retour de Altman à la tête d’OpenAI et un changement de gouvernance. La lettre commune des employés pose une menace claire : soit Altman reprend les rênes de la firme, soit les employés le suivent chez Microsoft, qui lui a promis la création d’une filiale dédiée à l’IA.
Dans une interview avec Bloomberg, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a confirmé que le retour d’Altman chez OpenAI était l’un des objectifs possibles du géant. Pour Nadella, l’essentiel est de continuer à travailler avec Sam Altman et son équipe, peu importe leur employeur.
En revanche, Microsoft insiste sur un changement de gouvernance chez OpenAI, découvrant le renvoi de Sam Altman en même temps que le public, malgré son statut de plus gros investisseur dans OpenAI.
Le choix épineux du nouveau patron
Selon des sources de The Information, le choix d’Emmett Shear comme nouveau patron par intérim d’OpenAI était en réalité le troisième choix du conseil d’administration. Les deux premiers candidats, Nat Friedman, ancien patron de GitHub et investisseur dans l’IA, et Alex Wang, co-fondateur et patron de Scale AI, auraient décliné l’offre, soulignant les difficultés d’OpenAI à remplacer de manière viable Sam Altman.
Scénarios envisageables
Ainsi, deux scénarios se profilent. Le premier implique le retour de Sam Altman à la tête d’OpenAI, avec une démission du conseil d’administration et des changements fondamentaux dans la structure de l’entreprise. Microsoft pourrait alors renforcer son contrôle.
Le second scénario envisage un conseil d’administration refusant les conditions posées. Dans ce cas, Sam Altman et son équipe quitteraient OpenAI pour rejoindre Microsoft. Ce dernier maintiendrait son partenariat avec OpenAI pour l’accès à GPT, mais aurait en quelque sorte acquis la totalité des talents d’OpenAI.
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Après le tumultueux week-end, la start-up OpenAI, célèbre pour le développement de ChatGPT, se trouve plongée dans un chaos croissant. L’incertitude règne sur le devenir de l’entreprise.
La situation d’OpenAI au matin du mardi 21 novembre est en constante évolution. Après un week-end marqué par des rebondissements, notamment le licenciement surprise de son charismatique patron, l’entreprise semblait sur le point de trouver une résolution chez Microsoft. Cependant, 90 % des employés menacent désormais de rejoindre le géant américain.
Les négociations se sont poursuivies tout au long de la nuit avec le conseil d’administration d’OpenAI.
