Même si les violences étaient de « faible intensité« , le ministère de l’Intérieur a indiqué que la situation était tendue hier soir dans certaines villes du pays, notamment Marseille et Lyon, suite au décès de Neher à Nanterre. Environ 1 000 interpellations ont été enregistrées en France. Quatre jours après la mort de Neher, 17 ans, dans un embouteillage à Nanterre, la situation dans certaines villes françaises est redevenue tendue la nuit dernière. Environ 994 personnes ont été interpellées, 79 policiers et gendarmes ont été blessés (249 la veille), 1.350 véhicules ont été incendiés, 234 immeubles ont été incendiés ou détruits sur la voie publique, et 2.560 ont été blessés, selon un rapport préliminaire du ministère de l’Intérieur. .bas. De nombreux incendies sont enregistrés (3 880 la veille).
Mais ce n’est pas tout. Nous avons également identifié :
Il y a eu 31 attaques contre des postes de police, 16 attaques contre des postes de police locaux et 11 attaques contre des casernes de gendarmerie. Le nombre a diminué de jeudi soir à vendredi soir. Le ministère de l’Intérieur a également déclaré que « la violence cette nuit-là était plus intense que la veille ».
Pillage de magasins et affrontements avec la police
Cependant, la soirée et la nuit dernière ont été très agitées dans certaines villes. Marseille, par exemple, est redevenue une scène d’affrontements et de pillages, depuis le cœur du quartier populaire longtemps ignoré visité par le président Emmanuel Macron en début de semaine, jusqu’au nord. Le journal français Bleu Provence a rapporté qu’un arsenal du centre-ville avait été saccagé et que quatre fusils avaient été volés, mais pas de munitions.
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a indiqué que 95 personnes avaient été interpellées et 31 agents légèrement blessés. Le siège de la police a déclaré que « de nombreux magasins ont été pillés » et qu’un magasin Aldi dans le 14e arrondissement de la ville, Les Flamans, a été incendié. Dans le reste de la station, la situation est restée « plutôt calme », avec quelques interpellations.
Certains quartiers de Grenoble, Saint-Etienne et Lyon ont connu une soirée frénétique, avec des scènes de pillages de commerces et d’affrontements entre manifestants cagoulés et policiers, tandis que des quartiers de l’ouest comme Angers, Tours et ses environs La tension persistait. Seuls quelques groupes très mobiles ont affronté la police en pleine nuit.
Région parisienne
La région parisienne, notamment Colombes (Hauts-de-Seine), n’a pas été épargnée par l’incendie, mais une forte odeur de brûlé l’a enveloppé et les pompiers ont éteint la voiture en feu, a indiqué un journaliste de l’AFP sur les lieux. A Saint-Denis, le centre administratif prend feu, et dans le Val-d’Oise, la mairie de Persan-Beaumont et le commissariat de police de la ville sont incendiés et partiellement détruits.
Parmi les autres faits marquants de la place Beauvaux, citons la destruction des jardins maraîchers de Conflans Sainte Honorine et du restaurant de quartier de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). A Nanterre, Neher, 17 ans, est décédé après l’incendie du bureau et du véhicule d’Enedis. Une tentative d’effraction a eu lieu dans les locaux de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre. La préfecture de police de Paris a annoncé que 120 personnes avaient été interpellées, contre 400 jeudi soir. Plus précisément, 15 personnes ont été arrêtées pour avoir tenté de s’introduire dans un magasin d’électronique. Neuf personnes ont été interpellées à Nanterre pour « port de canettes et de cocktails Molotov ».
Côte d’Or
En Côte d’Or, neuf personnes ont été interpellées à Dijon et Beaune, tandis qu’à Beaune, 16 voitures ont été incendiées et une boulangerie a été détruite. Des violences ont également éclaté à Macon, Saint-Etienne, Sens, Auxerre, Saint-Florentin, Joigny, Mizenne, Tonnerre, ainsi qu’à Albertville et Chambéry en Savoie. Dans l’Yonne, « plusieurs commissariats et brigades de gendarmerie ont été attaqués, mais aucun dégât grave n’a été signalé ». Une quincaillerie a été incendiée à Saint-Florentin. Plusieurs communes ardéchoises ont également été touchées par les violences, dont Privat, où un camion appartenant au loueur social Ardèche Habitat a été incendié, et Anoney, où 12 véhicules ont été incendiés. La police a répondu avec des feux de LBD et des gaz lacrymogènes. Les procureurs s’en sont mêlés. Des milliers de personnes se sont rassemblées à Nanterre pour défiler en l’honneur de Nahel
45 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés
Pour endiguer la spirale des troubles, le président Gérald Dalmanan a annoncé une mobilisation « inhabituelle » de 45.000 policiers, gendarmes, GIGN et autres forces d’élite vendredi après-midi à la suite d’un comité de crise interagences pour la première fois en deux jours. Ainsi, des dizaines de fourgons de police stationnaient près de l’entrée du Vieux-Pont de Nanterre, épicentre de la violence urbaine, et des pétards et mortiers ont de nouveau retenti vendredi. Pendant ce temps, les joueurs de l’équipe de France de football ont lancé un « appel à l’apaisement, à la reconnaissance et à la responsabilité » dans la soirée. « L’ère de la violence doit prendre fin et faire place à une ère de mémoire, de dialogue et de renouveau« , ont exigé Bruce et d’autres.
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