Lancée en avril 2023, la Beosound A5 s’inspire de la radio FM Beolit 607 du début des années 1960 et est créée en collaboration avec le studio de design GamFratesi. Le portable ou portable A5 possède un continuum Beosound Level et Beosound Emerge pour représenter une dimension cohérente. Avec son héritage luxueux comme ses matériaux de haute qualité et ses services de personnalisation (éléments sur commande), le Beosound A5 n’est pas un véritable aventurier, mais un produit portable pour une utilisation en intérieur. Mais même la météo inattendue ne lui fait pas peur.
Sorti en avril 2023, le Bang & Olufsen Beosound A5 sera disponible en deux versions : Nordic Weave (modèle testé) pour 999 euros et Dark Oak pour 1 199 euros.
Condition de test
Nous avons testé l’enceinte avec le firmware 2.5.5 à l’aide de l’application Bang & Olufsen version 54929.
Structure et transportabilité
Que vous admiriez ou non cette véritable distinction du design scandinave, la Beosound A5 est une enceinte qui met cette idée en pratique dans sa pureté et son ton froid. Même si les côtés du panier peuvent vous faire sourire, Bang & Olufsen n’exagère pas en matière de style. Tout est simple mais efficace, et l’A5 est extrêmement photogénique et surtout confortable à utiliser. L’enceinte est construite autour d’un boîtier central en polymère, astucieusement dissimulé par une grille tissée amovible, un couvercle et une base en aluminium et une poignée de transport en chêne. La version testée, baptisée Nordic Weave, est déjà un bon début. La deuxième version, un peu plus chère, omet la calandre et utilise des lattes en chêne foncé, des poignées en chêne foncé et des éléments en aluminium anodisé gris anthracite. Le Beosound A5 n’est pas qu’un produit d’apparat, c’est clairement le produit le plus sérieux en la matière. Oui, la forme est un peu prétentieuse, mais la construction emboîte le pas. L’assemblage est parfait, il n’y a aucune vis visible et tout est très propre. De plus, l’enceinte est certifiée IP65, ce qui signifie qu’elle peut résister à de nombreuses éclaboussures d’eau et jets de poussière. Cependant, il n’est pas complètement étanche, gardez-le donc éloigné des piscines et autres plans d’eau. De plus, cette résistance aux intempéries ne concerne pas les pièces en bois ni les treillis tissés. Mais au-delà de la pure construction, la réparabilité de ce produit intègre l’une des grandes idées introduites au niveau Beosound. Il intègre une batterie remplaçable et une carte réseau remplaçable, toutes deux logées à l’intérieur du capot arrière.
Outre ces éléments, B&O promet également la réparabilité d’autres éléments, amplificateurs et haut-parleurs. Même en retirant simplement la calandre, l’approche modulaire de la marque se ressent clairement. Le Beosound A5 fait également partie du programme Cradle To Cradle (certification en cours), qui récompense les produits les plus respectueux de l’environnement. Comme vous pouvez l’imaginer, son poids est de 3,7 kg, ce n’est donc pas la référence en matière de maniabilité. Mais nous sommes dans un territoire bien plus raisonnable que la JBL Boombox 3. Le Beosound A5 se glisse dans certains sacs de voyage et dans la plupart des sacs à dos.
Connexion et transmission sans fil
Plus encore que le Beosound Level, qui offre une connectivité filaire minimale, le Beosound A5 n’offre aux utilisateurs qu’un port USB-C pour le chargement. Cela signifie qu’il est 100 % sans fil. Semblable à la JBL Boombox 3 Wifi, l’enceinte B&O dispose de deux modes de connexion : WiFi et Bluetooth. Deuxièmement, ce n’est pas uniquement destiné à des fins de dépannage, car il est basé sur la dernière puce Bluetooth 5.3 avec prise en charge multipoint et codecs SBC et AAC. Côté Wi-Fi, le Beosound A5 est compatible avec AirPlay 2, Chromecast, Spotify Connect, Tidal Connect et UPnP/DLNA, couvrant presque tous vos besoins. Bien entendu, l’enceinte est livrée avec sa propre application Bang & Olufsen, permettant de mettre en place une gestion multiroom entre les appareils de la marque et un appairage stéréo avec une deuxième enceinte A5. Cependant, il reste très léger en ce qui concerne les services de musique, car il ne prend en charge par défaut que les services de radio Deezer, Spotify et B&O. Sans parler de la prise en charge de divers protocoles et de la stabilité du Bluetooth. Cependant, ce double processus implique certaines complications. Par exemple, le Beosound A5 ne se connecte pas automatiquement en Bluetooth lorsque vous l’allumez, et le bouton dédié (sur l’enceinte) ne sert qu’à lancer un nouvel appairage. Par conséquent, vous devez revenir aux options Bluetooth de votre téléphone pour établir une connexion.
Autre facteur à considérer : le volume des deux modes n’est pas synchronisé. Par exemple, passer du mode Bluetooth au mode Spotify Connect permet de passer d’un volume faible à un volume très élevé.
Expérience utilisateur
Allocation
L’écosystème de Bang & Olufsen a fait preuve d’une certaine maturité, proposant de multiples interfaces de contrôle, dont des boutons sur l’appareil, un smartphone (avec une application), ainsi qu’une des trois télécommandes Beoremote de la marque. Toutes les commandes intégrées sont situées sur le dessus du silicone du Beosound A5 sous la forme de boutons physiques très discrets. Heureusement, B&O n’a pas joué la carte trop simple. Toutes les actions classiques sont affectées à des boutons dédiés, vous ne vous perdrez donc pas dans des opérations complexes. Cela s’applique également à la navigation dans les chansons, car la commutation entre les pistes se fait à l’aide de deux boutons séparés.
Les commandes de base comprennent quatre boutons personnalisables pour lire les listes de lecture enregistrées dans l’application ou déclencher l’une des radios prises en charge (B&O Radio). Ce n’est pas absolument nécessaire, mais c’est efficace. Enfin, un petit interrupteur près du port USB allume et éteint le microphone intégré. Cela reste un détail, puisque le microphone ne sert qu’au réglage acoustique des enceintes.
Application
L’application Bang & Olufsen n’est certes pas la plus complète du marché des enceintes connectées, mais elle est claire et efficace. Il n’y a pas d’arborescence extensible, tout tient dans un ensemble de quatre onglets, mais un seul est vraiment utile pour une utilisation traditionnelle.
En plus des informations et réglages habituels, Bang & Olufsen met l’accent sur la notion de modes sonores et de réglages sonores. Le premier montre un ensemble d’égaliseurs, cinq prédéfinis (dont un neutre) et un configurable. Cet égaliseur personnalisé donne accès aux utilisateurs à deux types de réglages. La roue Beosonic est un grand classique de la marque, constituée d’un mouvement intuitif sur deux axes. Le mode étendu a des réglages de fréquence moins définis, mais surtout il permet de passer d’une présentation omnidirectionnelle du son (mode Omni) à une autre présentation plus limitée (mode Front). Enfin, les options de paramètres sonores appliquent des fonctionnalités axées sur l’ergonomie. Dans ce menu vous trouverez le calibrage des enceintes en fonction de votre pièce. Il est préférable de recommencer ce réglage à chaque nouvelle position d’enceinte. C’est pourquoi ce processus ne prend que quelques secondes.
Audio
Nous avons déjà rencontré quelque chose de plus simple en architecture audio. En fait, Bang & Olufsen confond un peu les choses en n’appliquant pas de symétrie aux enceintes de chaque côté, alors que la présentation sonore du Beosound A5 est annoncée comme omnidirectionnelle. En façade (côté logo), le constructeur a placé un gros woofer de 13,3 cm et un tweeter à dôme de 2 cm. Cet agencement frontal est livré avec deux petits haut-parleurs large bande, placés à l’arrière du boîtier et donc tournés vers l’extérieur. Cette topologie unique reproduit le son à 360° grâce à un système de faisceau sonore, grâce principalement à un transducteur large bande. Ainsi, si cette dernière fonctionne essentiellement selon une approche stéréo (un canal dédié par enceinte), le signal de l’un est partiellement réinjecté vers l’autre. Le deuxième mode frontal renforce cet effet par rapport au mode omni, mais ne l’annule pas. En écoutant, je remarque certaines caractéristiques des enceintes précédentes comme les Beosound Level et Beolit. Elle est bien plus déséquilibrée que la JBL Boombox 3, et présente un caractère assez rond avec un pic net dans les bas-médiums et une légère baisse dans les aigus. En conséquence, le son est moins agressif et plus puissant, et les voix et instruments de type guitare électrique ont tendance à être un peu atténués. Mais plutôt que d’abandonner cette gamme de fréquences à pente infinie, B&O dispose d’une extension bien meilleure dans cette gamme, et surtout d’une certaine ampleur.
Le niveau de détail est étonnamment bon et il n’y a aucun sifflement. Le Beosound A5 est plus à l’aise avec son style simple et fort que son style classique, mais il reste polyvalent. Même si la linéarité n’est pas très élevée, le tweeter fait preuve d’un très bon niveau technique. Le woofer, en revanche, s’appuie un peu trop sur les bosses bas-médium, malgré sa grande réserve de puissance. Cette caractéristique de caractère véhicule une réelle sensation d’impact, mais en même temps elle souligne également le manque d’équilibre dans les très basses fréquences. Le A5 a une grande profondeur, mais manque de précision en dessous de 80 Hz. Au moins à très fort volume, les haut-parleurs bourdonnent et débordent parfois. Cependant, une certaine amélioration peut être constatée après avoir effectué un étalonnage acoustique. La présentation sonore à 360° est très intéressante car cohérente malgré l’asymétrie évidente des enceintes. Les inégalités apparaissent et disparaissent selon la position de l’auditeur, mais l’omnimode est étonnamment efficace. A l’inverse, les effets stéréo sont pour la plupart anecdotiques, s’ils existent réellement. Deux arrangements sonores sont proposés : front et omni, et ce dernier est presque toujours le plus intéressant. Le resserrement de la scène sonore affectera la séparation des détails si les réglages avant ont effectivement tendance à reproduire un son légèrement plus contrôlé, notamment dans les basses fréquences. Le mode Omni semble plus ouvert et détaillé, voire plus naturel. Sans surprise, il n’y avait pas de différence particulière entre la qualité Bluetooth et la qualité Wi-Fi. De manière générale, la Beosound A5 est une enceinte ludique et particulièrement agréable à écouter, mais ce n’est ni un modèle neutre ni étonnant techniquement.
Autonomie
Malgré son grand format et sa batterie de taille correspondante, le Bang & Olufsen Beosound A5 ne revendique que « jusqu’à 12 heures » d’autonomie. En pratique, j’ai réalisé environ 15 heures d’écoute à 79 dB SPL et 11 heures à 50 % de volume.
Cette valeur de 50 % signifie déjà une puissance sonore considérable. Dans un salon classique, il n’est guère nécessaire d’aller au-delà. D’un point de vue plus festif, il est possible d’augmenter le volume à 70% ou 75%, mais alors l’autonomie fondra comme neige au soleil. Comme prévu, la charge prend un certain temps. Il faut exactement 5 heures pour passer de 0% à 100%. Enfin, si votre Beosound A5 ne dispose pas de port USB-A pour recharger votre smartphone en externe, cette fonctionnalité est disponible sous la forme d’une zone inductive déguisée sur le dessus.
Conclusion
Combinaison puissante de son et de luxe, la Beosound A5 est une enceinte particulièrement désirable, voire parfaite. Bien sûr, ce n’est pas abordable pour tous les budgets, mais étant donné la réparabilité et l’évolutivité promises, nous pensons qu’il s’agit d’un investissement substantiel à long terme.
