Le E-commerce en France en 2022 et 2023 : quels sont les chiffres clés et prévisions ?

Marquée par l’actualité, l’année 2022 est en plein essor des ventes en ligne.

Cette période est marquée par les séquelles de la crise sanitaire qui bouleversent les habitudes de consommation.

De nouvelles perspectives s’ajoutent au développement du commerce en ligne en France. D’autres réflexes de consommation prennent place en 2022 et deviennent la norme en 2023.

Entre bouleversements ancrés dans les habitudes de millions de Français et crises successives : que va-t-il se passer à partir de 2023 ? Zoom sur le nouveau visage du e-commerce en France

2022 : quelle est la situation du marché e-commerce en France ?

Un chiffre d’affaires e-commerce 2022 en progression

146,9 milliards d’euros, c’est le chiffre d’affaires du e-commerce en France en 2022, tous secteurs confondus.

C’est en hausse de 13,8 % par rapport à 2021. Les services ont repris pied en ligne, le secteur progressant de 36 %. Pourcentage, oui, mais précisément ? Les ventes en ligne se traduisent par des transactions, et d’ici 2022, ce nombre atteint les 2,3 milliards rien qu’en France. Les périodes les plus stressantes se situent autour du Black Friday et du Cyber ​​Monday : selon Statista, 70% des Français se sont livrés à des achats durant ce week-end de travail.

Au quatrième trimestre 2022, en moyenne 47,6 millions d’acheteurs français par mois ont consulté au moins un site internet ou une application parmi les 20 premiers sites e-commerce.

En tête de ce classement se trouvent Boulanger, Darty, Veepee ou encore Zalando qui se portent bien et enregistrent une forte croissance. En termes de visites mobiles, les grands gagnants en 2022 sont Vinted et Shein avec plus de 84% de visites effectuées sur des appareils mobiles. Preuve de l’impact du commerce électronique sur les consommateurs, en particulier sur l’utilisation des appareils mobiles.

Qui sont les leaders e-commerce et quels sont les 3 principaux sites en France ?

L’impact de la crise a bouleversé les habitudes d’achat des consommateurs ces dernières années avant de connaître une période de ralentissement. Les ventes de produits grand public du tableau iCE 100 (mesure de la croissance sur un échantillon fixe d’une centaine de sites parmi les meilleurs sites) représentent un boom de 29,4% en 2020, avant de chuter et de continuer à augmenter « normalement » comme avant la pandémie de Covid. En 2022, les ventes de produits ont diminué de 7 % par rapport à 2021 mais ont augmenté de 33 % par rapport à 2019, un niveau très élevé.

En 2022, la tendance du e-commerce continue de changer : les services reprennent leurs activités sur Internet avec un volume de transactions dans ce domaine en augmentation de plus de 36 %. Avec la réouverture des magasins physiques, le secteur de l’habillement et du prêt-à-porter a perdu sa part de marché en 2022, soit -11% par rapport à 2019.

Les trois principaux sites en France sont Amazon, Leboncoin et Cdiscount en 2022.

La Fevad a analysé la liste des 20 sites internet les plus visités en France, emmenés par 5 marchés (dont Amazon en tête) dont 2 enseignes de distribution et produits d’occasion (Leboncoin et Vinted). Par la suite, se sont succédés les sites de vente de produits de grande consommation, le e-commerce généraliste comme E.Leclerc, Carrefour, et les voyages avec Booking.

Plus de sites marchands en France et plus de visites

L’accélération des ventes du e-commerce en France s’explique en partie par une augmentation du nombre de vendeurs et de clients.

Selon l’Observatoire des usages d’Internet Médiamétrie, le nombre d’acheteurs est resté stable en 2022 comme en 2021, environ 42 millions d’acheteurs en ligne étaient en ligne en 2020. Ce nombre post-Covid est resté inchangé.

Pour aller encore plus loin, les études marketing nous apprennent que le nombre de e-commerce est en constante augmentation : 5% de sites marchands en plus d’ici 2022. Selon la Fevad, pas moins de 10 000 nouveaux sites marchands sont lancés chaque année. L’action d’achat se multiplie pour plus de clients dans les magasins à mesure que de plus en plus de visites arrivent. Aujourd’hui, la part du e-commerce dans les ventes de produits est estimée par la Fevad à 12,5% du commerce total en France.

Après des années marquées par le Covid-19, la distanciation sociale et la fermeture des magasins physiques considérés comme « non essentiels », Internet s’est peu à peu imposé comme une solution indispensable et utile. Mais la tendance ne s’est pas estompée : c’est devenu une habitude pour des millions d’acheteurs en ligne.

Pour soutenir les vendeurs contraints de fermer, chez Wizishop, nous avons mis en place l’activité « E-commerce solidaire ». Ainsi, plus de 2 000 commerçants ont pu compenser la perte des ventes en magasin par les ventes en ligne.

Part du e-commerce en 2022 : quels développement ?

Les habitudes d’achats en ligne persistantes depuis la crise Covid

L’impact du virus sur le quotidien des Français a transformé l’expérience d’achat en ligne. En 2022, le secteur du voyage ou du divertissement en ligne poursuit sa croissance, avec une hausse de 55% sur l’année et +16% par rapport à 2019.

55 % des acheteurs qui ont répondu à l’étude 2021 de Channel Advisor sur leurs achats en ligne ont effectué des achats plus souvent avant la pandémie, et 40 % admettent toujours effectuer des achats sur le Web plus souvent qu’avant la pandémie. 

La commande sur mobile : une tendance qui s’installe

Pendant la crise sanitaire, les ordinateurs dominent le e-commerce. En effet, qui dit télétravail, dit télétravail, à domicile, via un écran d’ordinateur pour la majorité des professionnels et des entreprises. Les travailleurs à distance profitent de leurs pauses pour magasiner en ligne, notamment pour acheter des produits.

En 2022, les prédictions se sont confirmées sur l’importance du commerce mobile, la vente en ligne via les smartphones. Le rapport montre que les achats mobiles représentent désormais 59% des ventes en ligne, et ce pourcentage monte à 84% pour les leaders du domaine.

Selon Médiamétrie, 22,3 millions de Français achètent sur mobile, plus d’un français sur 2 achète sur mobile, et plus d’un tiers commandent sur mobile au moins une fois par mois.

L’utilisation du téléphone mobile dans le e-commerce apparaît également dans la recherche d’informations sur les produits : 42% des internautes consultent les sites Internet pour s’informer avant de commander en ligne.

Le social commerce s’implante durablement

Le commerce digital s’est modernisé à cause – ou grâce à  la crise sanitaire. Au-delà de la technologie pure et de l’expérience utilisateur, de nouveaux leviers de découverte ont émergé.

Pour remplacer la visite physique en magasin et avoir un accès direct au catalogue du vendeur, les réseaux sociaux se sont diversifiés vers ce que l’on appelle le Social Commerce for Social Shopping.

Selon Channel Advisor, si ces chaînes ne représentent que la 5ème source de découverte globale, le taux de plateforme atteint 54% chez les 18-25 ans, soit les acheteurs de demain. Deloitte prévoit que ce marché dépassera 1 billion de dollars d’ici 2024. De plus, les réseaux comme Instagram, Facebook, Pinterest ou encore TikTok deviennent incontournables dans la vente en ligne et les mois à venir apporteront de belles nouvelles sur le e-commerce en Europe.

2023 : les tendances à prévoir

Quelles évolutions pour le panier moyen ?

Dans les dix années qui ont précédé la crise, le panier moyen était en chute libre, expliqué par la banalisation des achats en ligne et la baisse de la valeur du panier moyen.

En temps de crise, le panier moyen augmente, un fait rarement souligné. Ce qui est rare, c’est la corrélation entre le nombre croissant de transactions et le gain moyen du panier.

En 2021, avec le retour des services d’achat sur Internet et la réouverture des points de vente physiques, le panier moyen du e-commerce a changé. En 2022, avec la hausse des prix, le panier s’élevait en moyenne à 65€, soit une augmentation de 6,9% en un an.

Quelles sont les technologies qui arrivent ?

Le marché de l’intelligence artificielle et des acteurs des nouvelles technologies au service des clients et des entreprises y a entraîné le monde du e-commerce et les acheteurs.

Le social commerce, c’est-à-dire vendre en ligne via les réseaux sociaux, fait partie de la routine française : Instagram, Facebook, Pinterest ou encore TikTok le proposent et proposeront bientôt de nouvelles fonctionnalités pour aider les entreprises Vos ventes en ligne s’accélèrent grâce à l’immédiateté et l’immédiateté du contenu .

Dans les outils technologiques, on constate une augmentation du commerce vocal : selon un rapport de Havas et Paris Retail Week, 57% des Français font appel aux assistants vocaux pour faire leurs courses. Désormais, il sera possible d’acheter des produits ou services directement à la voix, sans passer par la case « écran ». Ces techniques deviendront de plus en plus importantes au fil du temps, apportant de nouveaux défis au monde de plus en plus exigeant du commerce électronique.

Ces avancées technologiques aideront également les outils à collecter des données très précises sur les habitudes de consommation. Ainsi, les données clients permettront de redéfinir nos activités e-commerce et d’orienter l’expérience utilisateur sur les pages de vente en ligne. Votre clé du succès sera plus accessible mais aussi plus !

Côté e-commerce, l’intelligence artificielle est un moyen permettant de générer des textes optimisés SEO en un temps très court. Il peut produire des documents de qualité en un temps record, vous permettant de vous concentrer sur d’autres tâches importantes de votre entreprise. Inutile de passer des heures à rédiger des descriptions de produits ou des articles de blog : l’IA s’en charge pour vous ! Dans la solution e-commerce WiziShop, vous pouvez créer tous vos contenus textuels directement depuis votre back office. Pour seulement 5 € par mois, vous pouvez créer tout votre texte en quelques secondes. Le futur du e-commerce est là !

Un e-commerce plus local et responsable ?

Les marchands ont dû baisser leur rideau. Dans le même temps, les français se sont également lancés dans une nouvelle philosophie de consommation. Par solidarité et pour lutter contre les effets de la crise économique et sanitaire, les acheteurs se sont tournés au plus vite vers leurs commerçants locaux. La localité est devenue centrale et la transparence est un impératif.

Responsabilité environnementale, respect de la Nature et des Hommes : l’engagement des consommateurs envers ces valeurs devient la norme. Un profil Ipsos révèle que 72% des français attendent des marques transparentes. Plus engagés, 89% des Français sont prêts à boycotter une marque s’ils ressentent un manque d’information ou se sentent floués.

Le marché de l’occasion est également en plein essor et les prévisions d’activités e-commerce dans ce secteur sont prometteuses : le taux de pénétration de ce marché en France a triplé en 5 ans pour atteindre 41% en 2015. 2022 selon Fox Intelligence.

En 2023, il est prévu que la proximité entre le site internet du vendeur et le consommateur, le rapport entre l’image et la réalité soient privilégiés, vers une nouvelle définition des magasins physiques et marchands en ligne. Des plus petites structures aux plus grandes entreprises, le message et l’expérience d’achat ne sont plus perçus comme « globaux » mais « plus proches » puisqu’ils remontent aux fondamentaux généralisés par les marques sur leur site internet, les réseaux sociaux ou suivent leurs clients-up more .

Brocante, brocante, Made in France… Le commerce de détail est en pleine mutation vers de nouveaux enjeux, les marques et e-marques toujours plus exigeantes devant renouveler leurs priorités.

Quel avenir à la lumière des données de la Fevad ?

Le commerce électronique a prouvé sa résilience aux fluctuations économiques et sociales, ainsi que sa capacité à s’adapter aux nouveaux défis. Les consommateurs sont habitués à acheter en ligne, ce qui accroît leur confiance dans ce mode d’achat et renforce la position des entreprises capables de s’adapter en temps réel aux évolutions et aux nouvelles attentes des acheteurs.

Amazon, Darty, Vinted... Les leaders sont toujours en pleine forme, mais il reste encore de la place pour d’autres marques, à condition que les marchands du e-commerce se posent les bonnes questions pour être compétitifs. Livraison à domicile, SAV, nouvelle expérience client: ne laissez rien au hasard.

Et pour cela, plusieurs axes de réflexion clés seront pris en compte.

Le succès des achats en ligne dépend en grande partie du succès de la livraison. Les clients veulent recevoir leurs achats rapidement et sans tracas. Par conséquent, les marchands de commerce électronique doivent s’assurer que leur processus de livraison est fluide et efficace. Cela peut inclure des options de livraison express ou des offres de livraison gratuite pour les grosses commandes. Le service après-vente est également crucial pour le succès des entreprises de commerce électronique. Les clients veulent savoir qu’ils peuvent compter sur une assistance rapide et efficace en cas de problème. Par conséquent, les e-commerçants doivent s’assurer que leur service client est rapide et compétent, avec des options de contact facilement accessibles.

Pour réussir dans le e-commerce, les e-commerçants doivent proposer des expériences client innovantes et uniques. Cela peut inclure des outils de personnalisation de produits, des recommandations de produits basées sur des achats antérieurs ou même des offres de fidélité exclusives. 

La Fevad souligne également l’importance de la transformation numérique, plus que jamais indispensable pour réussir l’économie de demain. Les entreprises qui investissent dans la technologie et l’innovation sont mieux équipées pour répondre aux attentes des clients et améliorer leur expérience d’achat en ligne. Les données de la Fevad nous donnent une vision positive et passionnante de l’avenir des opérations de commerce électronique, au lendemain de la crise.

 

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A propos de l'Auteur: Alex Bruno

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