Onvo, une alternative abordable à Tesla

Alors que Nio, le fabricant chinois de voitures électriques, peine à s’imposer en France, le constructeur chinois se prépare à lancer une nouvelle marque appelée Onvo, destinée à rivaliser directement avec Tesla. Moins coûteux que les berlines et les SUV de Nio, les véhicules Onvo pourraient jouer un rôle clé dans la stratégie du groupe sur le marché français.

L’émergence d’Onvo sur le marché des voitures électriques

Mais où se situera cette nouvelle marque sur le marché, alors que le marché chinois, voire mondial, voit apparaître une multitude de nouvelles marques de voitures électriques ? Comparativement à Nio, qui propose des produits haut de gamme, Onvo devrait se concentrer sur des produits à fort volume. Cependant, le PDG de Nio a précisé que ce ne serait pas une marque d’entrée de gamme ou de milieu de gamme. En d’autres termes, William Li espère faire d’Onvo un nouvel acteur majeur dans le domaine, à l’instar de Tesla.

Les ambitions et les défis d’Onvo par rapport à Tesla

Il va même jusqu’à annoncer que son produit sera environ 10 % moins cher que le SUV électrique américain, avec un prix cible situé entre 200 000 et 300 000 yuans, soit entre 25 500 et 38 000 euros. À titre de comparaison, le Model Y de base est vendu en Chine à 258 900 yuans, soit environ 33 000 euros, tandis que la version Grande Autonomie se négocie à 299 900 yuans, soit environ 38 300 euros.

En France, les prix respectifs sont de 42 990 et 49 990 euros pour les versions Propulsion et Grande Autonomie. Toutefois, la première est éligible au bonus écologique grâce à son prix inférieur à 47 000 euros et à sa production en Allemagne.

Le PDG de Nio ne semble pas craindre Tesla et conseille aux éventuels acheteurs d’un Model Y d’attendre un peu avant de se décider, en prévision de l’arrivée de ce concurrent potentiel.

En France, serait-ce Onvo plutôt que Nio ?

C’est une bonne nouvelle, car même si Onvo sera un peu moins haut de gamme que Nio, cette nouvelle marque bénéficiera de l’infrastructure de Nio, notamment de ses stations d’échange de batteries qui se multiplient actuellement à travers le monde, y compris en Europe.

Cependant, pour ce qui est de son arrivée en Europe, nous n’en sommes pas encore là. Nio prendra d’abord le temps de s’implanter solidement en Chine et sur des marchés où l’électrique est déjà bien établi, comme le Canada et la Norvège, avant de songer à une expansion sur le Vieux Continent.

D’ailleurs, Nio n’a même pas encore lancé ses activités en France, même si selon les dernières informations, son arrivée serait imminente, une équipe ayant été constituée il y a quelques mois. Cependant, des rumeurs laissent entendre que Nio ne viendra pas dans sa forme actuelle, mais peut-être sous l’une de ses nouvelles sous-marques, comme Onvo par exemple, qui pourrait faire son entrée dans l’Hexagone dans les années à venir.

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A propos de l'Auteur: Alex Bruno

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