Le géant de l’IA explore de nouveaux horizons
OpenAI, qui a donné vie à ChatGPT, étend son emprise vers de nouveaux secteurs. Sa dernière conquête ? La robotique !
La société dirigée par Sam Altman a connu une ascension fulgurante en moins de deux ans, se hissant parmi les géants de la technologie mondiale. Peu importent les initiatives de cette firme californienne, elles ont un impact majeur. L’année dernière, nous avions découvert que ce titan de l’IA investissait dans un vaste projet de développement de réseaux de production dédiés aux puces utilisées dans les infrastructures pour entraîner les IA. Aujourd’hui, c’est le domaine de la robotique qui attire l’attention d’OpenAI.
Une équipe spécialisée dans la robotique
Selon Forbes, OpenAI est en train de constituer une équipe d’ingénieurs dédiée à la robotique. Cette initiative marque le retour d’un projet abandonné en 2020.
À ses débuts, la robotique était l’une des missions fondamentales d’OpenAI. Sous la direction de Wojciech Zaremba, membre fondateur, une équipe avait pour ambition de construire un « robot à usage général » et avait réalisé des avancées significatives. Cependant, en 2020, OpenAI avait décidé de mettre fin au projet et de réaffecter ses ressources à d’autres travaux, estimant que d’autres approches, telles que l’apprentissage par renforcement avec retour d’information humain, permettaient des progrès plus rapides.
OpenAI s’intègre dans l’écosystème de la robotique
Malgré l’arrêt des travaux internes sur la robotique, OpenAI a maintenu son intérêt pour ce domaine en investissant dans plusieurs start-ups, dont Figure AI. Cette entreprise, au centre de l’attention de la Silicon Valley, a notamment conclu un partenariat pour intégrer son robot dans une usine de BMW.
Ces investissements pourraient avoir influencé la stratégie d’OpenAI dans le secteur de la robotique. D’après deux sources de Forbes, l’entreprise dirigée par Sam Altman souhaite plutôt collaborer avec les acteurs du secteur que devenir un concurrent direct. Les descriptions de poste pour les ingénieurs recrutés indiquent qu’ils travailleront en étroite collaboration avec des « partenaires externes ». Une nouvelle success story en perspective ?