La Federal Trade Commission étasunienne (FTC) a l’intention de raviver son procès interne contre l’acquisition par Microsoft d’Activision-Blizzard, même après le changement de position de l’autorité de régulation britannique. Cette acquisition de l’éditeur de Call of Duty, évaluée à 69 milliards de dollars, semblait déjà bien engagée pour Microsoft à la suite de l’accord avec Ubisoft concernant le cloud gaming.
Le Royaume-Uni avait assoupli sa position sur le rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft. La Competition and Markets Authority (CMA), l’autorité de la concurrence britannique, avait considéré que Microsoft allait dans la bonne direction grâce à un nouvel accord révélé en août dernier. Cet accord impliquait qu’Ubisoft obtiendrait les droits de streaming sur les jeux phares d’Activision-Blizzard après l’acquisition par Microsoft.
La Commission européenne avait déjà donné son feu vert au rachat le 15 mai, sous réserve que Microsoft respecte les engagements pris envers les autorités européennes.
Malgré cette initiative de la FTC, il est peu probable que cela entrave sérieusement les plans de Microsoft. La FTC a généralement tendance à ne pas contester les accords une fois qu’ils ont été approuvés par les tribunaux fédéraux. Par conséquent, cela ne devrait pas retarder la conclusion de l’accord. Le pire scénario envisageable pour Microsoft serait peut-être de devoir céder des parties d’Activision-Blizzard après la finalisation de l’opération, mais à court terme, il semble peu probable que la FTC puisse empêcher Microsoft de conclure l’accord avant la date limite du 18 octobre.
Microsoft a déclaré à Bloomberg que cette nouvelle démarche de la FTC ne suscite que peu d’inquiétude de sa part.
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