Vidéosurveillance et IA : le projet de loi dépasse les JO 2024, pour nous préparer à l’avenir ?

Les Jeux olympiques de 2024 offrent l’occasion d’expérimenter l’utilisation de l‘intelligence artificielle dans le domaine de la vidéosurveillance.

Le projet de loi sur les Jeux olympiques de 2024 adopté par le Sénat aujourd’hui comprend des dispositions qui permettent l’utilisation de l’IA dans la vidéosurveillance. Il peut s’agir d’un test rapide ou d’un premier pas vers la durabilité du système. 

Le danger des mouvements de foule

Nous devrions entendre les résultats de la réunion du Sénat le 31 janvier. En fait, le projet de loi adopté là-bas créera de nouveaux mécanismes pour façonner les Jeux Olympiques. L’article 7 pourrait également se démarquer si certains étaient négligés, comme ordonner l’ouverture des magasins le dimanche et durcir les sanctions pour les comportements violents dans les stades. Ce dernier permet le traitement algorithmique de la vidéosurveillance. Apparemment, l’intelligence artificielle sera capable de reconnaître les situations dangereuses pour la sécurité des personnes. 

Pas d’identification biométrique… pour le moment

Comme nous l’avons vu récemment avec Lance, cette question sensible peut facilement devenir controversée. Par conséquent, selon le projet de loi, seule l’expérimentation prendra fin le 30 juin 2025. Cela pourrait lui permettre de couvrir non seulement les Jeux olympiques mais aussi la Coupe du monde de rugby 2023.

Mais cela ne suffit pas à calmer les opposants à ce projet. Ils estiment que les systèmes installés doivent être maintenus après les événements sportifs mentionnés ci-dessus. La CNIL est également d’accord. Pour la Commission, « l’utilisation de ces dispositifs, même s’ils sont expérimentaux, représente un tournant qui contribuera à définir le rôle général attribué à ces technologies, et à l’intelligence artificielle plus généralement. » . Elle veut donc des assurances pour ne pas suivre la ligne de la Chine et passer à terme à la biométrie permettant d’identifier directement les personnes dans la rue, préconisant « d’éviter de traiter des données d’authentification » et de « comparer avec d’autres fichiers ». Qu’est-ce qui n’est pas programmé actuellement ?

 

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A propos de l'Auteur: Alex Bruno

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