Lorsque la blockchain est présentée comme l’avenir du web, on oublie souvent de bien définir son utilité. Web3 se veut décentralisé, incitant les utilisateurs à devenir maîtres de leurs données numériques.
La philosophie de Web3 va de pair avec la question des identités numériques. Parce que le nouveau Web donne aux utilisateurs un contrôle réel sur ce qu’ils veulent voir sur le Web. Cela prive quelques GAFAM du pouvoir de collecter nos noms, histoires et actions et de les collecter pour leur propre compte.
Maîtriser les identités numériques : une reconnaissance toujours en cours
Tous ceux qui ont déjà mis les pieds sur Internet ont une identité numérique. Et même aujourd’hui, lorsqu’il s’agit de construire des identités numériques, les adresses e-mail passent avant tout.
Mais ce n’est pas la seule façon dont le Web peut vous définir. Les réseaux sociaux sont aussi l’un des meilleurs moyens de se construire une identité numérique plus distinctive qu’une simple adresse email. Facebook, Instagram ou encore Linkedin, les réseaux sociaux ne manquent pas pour contrôler son image et se construire un « soi » différent. Derrière ces formidables outils de communication se cache tout un business qui tourne autour de la publicité et des moteurs de recherche. Le pixel de Facebook en est un excellent exemple, car il suit chacun de vos mouvements lorsque vous naviguez sur le Web. GAFAM crée un profil détaillé de vous en quelques minutes et diffuse des annonces adaptées à vos intérêts et besoins.
Oui, c’est génial pour le marketing, mais il y a toujours des problèmes de confidentialité. Des sujets potentiellement politiques, comme lorsque Facebook a admis avoir utilisé les données collectées sur ses utilisateurs pour influencer les décisions électorales américaines pendant la campagne Trump.
L’émergence du Web3 et des identités numériques décentralisées
Lorsque nous parlons de Web3, nous parlons de décentralisation avec blockchain. Ainsi, le contrôle à grande échelle des données personnelles par des entités centralisées disparaît au profit de protocoles open source décentralisés qui permettent aux utilisateurs de contrôler leurs données.
Des développeurs comme le co-fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, y prêtent une attention particulière. Des blockchains comme Ethereum ont développé des «preuves sans connaissance» qui permettent des transactions anonymes. Polygon a récemment introduit le protocole zkEVM pour permettre les transactions anonymes des utilisateurs.
Par exemple, Ethereum mentionne POH (Proof of Humanity). Cela vérifie que l’adresse n’est pas un robot, mais ne révèle pas la véritable identité de l’utilisateur.
Un nombre croissant de solutions d’identité numérique privée
Les identités numériques ont considérablement évolué avec la sortie en 2015 d’Ethereum et de son système de contrat intelligent. Ces contrats intelligents ont la capacité d’effectuer automatiquement des tâches sans tiers. Dans ce processus, d’autres méthodes telles que les noms de domaine «.eth», les identifiants de domaine imparables décentralisés ou les jetons liés à l’âme non fongibles et diverses utilisations entourant les NFT ont émergé.
En voulez-vous plus? Le Metaverse est un autre outil qui pourrait tout changer sur nos identités numériques décentralisées. Créer un avatar complet avec Web3 va sûrement révolutionner la façon dont vous vous définissez sur Internet. L’affaire continue !
Pour plus d’informations sur les principaux projets Web3 actuels, consultez la page répertoriant les chiffrements métavers probables.